L’aéroclub de Dinan, toujours très porté sur les avions anciens, s’est doté d’un demi cockpit de Vickers Viking pour offrir des sessions de simulation de vol sur cet avion mythique. Avec la fin de la guerre en vue, de nombreux responsables commencèrent à penser à la façon dont l’aviation civile allait reprendre ses activités et son développement en temps de paix. Comme on le lira page 122, un organisme directeur chargé de ces problèmes fut créé en Grande-Bretagne sous le nom de Comité Brabazon. Les discussions menées au sein de ce groupe furent à l’origine d’un programme de production général à l’origine de la création d’un certain nombre d’avions dont le Vickers Viscount. Le Comité Brabazon s’intéressa très peu cependant aux types intérimaires destinés à satisfaire les besoins entre la fin de la guerre et le développement des avions de ligne entièrement nouveaux de l’après-guerre. Heureusement, quelques constructeurs britanniques avaient déjà envisagé des solutions à ce problème. Des types quelques peu improvisés, mais néanmoins efficaces comme les Avro Lancastrian et York décrits pages 26-27 existaient déjà, mais un autre type intérimaire, le Vickers Armstrong Viking fut développé à ce moment-là. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Vickers avait produit le bombardier bimoteur Wellington célèbre en raison de son originale structure géodésique. Vickers reprit le concept du Wellington pour son nouvel avion de ligne en associant la voilure géodésique entoilée du Wellington à un nouveau fuselage entièrement métallique. Voilà une belle initiative dans tous les cas, pour instiller de la passion aux nouveaux pilotes.