Quatre autres compagnies aériennes font l’objet d’une interdiction temporaire de vol en Chine. Les autorités aéronautiques chinoises ont imposé des interdictions de vol à quatre autres compagnies aériennes, interdisant le transport de passagers entrants sur certaines routes pendant deux semaines.
L’administration chinoise de l’aviation civile a contraint quatre compagnies aériennes à suspendre leurs vols sur des itinéraires d’arrivée spécifiques après avoir constaté que ces compagnies avaient transporté des passagers infectés par le COVID-19. Cette pratique, similaire à celle des autorités de l’aviation civile de Hong Kong, réduit encore davantage la capacité disponible vers la Chine continentale et punit les compagnies aériennes pour un événement sur lequel elles n’ont aucun contrôle.
Quatre compagnies aériennes risquent d’être suspendues sur des liaisons avec la Chine cette semaine
Selon un avis récent de l’autorité de l’aviation civile de Chine (CAAC), Oman Air, Egyptair, Shanghai Airlines et Sichuan Airlines sont toutes dans la ligne de mire cette semaine. Le 8 avril, un vol Oman Air entre Mascate (MCT) et Guangzhou (CAN) transportait six passagers qui ont été testés positifs au COVID après l’atterrissage. En conséquence, la CAAC a suspendu deux vols entrants sur cette route sur une période de deux semaines.
Le 13 avril, un vol EgyptAir du Caire (CAI) à Hangzhou (HGH) a transporté 15 passagers qui ont ensuite été testés positifs au COVID. Cette compagnie aérienne est désormais interdite de transport de passagers sur quatre vols entrants pendant deux semaines à compter du 2 mai. Le 9 avril, un vol de Shanghai Airlines reliant Bangkok (BKK) à Nanchang (KHN) a transporté par inadvertance neuf cas positifs au COVID, ce qui a également entraîné l’interdiction de deux semaines des vols entrants sur cette ligne.
Enfin, toujours le 9 avril, Sichuan Airlines a fait entrer six passagers sur une liaison entre le Caire et Chengdu (CTU), ce qui signifie que les vols de la compagnie, qui ont lieu une fois par semaine, seront privés de passagers entrants pendant deux semaines. La CAAC qualifie ces interdictions de passagers de « mesures coupe-circuit ». Elles n’interdisent pas aux compagnies aériennes de faire sortir des passagers du port chinois en question, mais elles leur interdisent d’y faire entrer des passagers. En fait, la règle oblige la compagnie aérienne à effectuer un vol à vide sur une étape d’un vol de retour, si elle choisit d’exploiter ce service.
L’approche inhabituelle et punitive de la CAAC
Il s’agit d’une approche plutôt inhabituelle et punitive du COVID zéro, étant donné que les compagnies aériennes ne sont pas responsables du contrôle des passagers. En général, la responsabilité du test COVID incombe au département de la santé d’un pays, qui sous-traite souvent à des prestataires du secteur privé. Il incombe à la compagnie aérienne de vérifier les documents avant l’embarquement des passagers et de surveiller l’apparition de symptômes. Mais si le document COVID requis indique que le passager est négatif et que ce dernier ne présente aucun symptôme à l’enregistrement, simulateur de vol il s’agit alors de tirer sur le messager.
Toutefois, les autorités chinoises, tout comme les autorités de Hong Kong, sont favorables depuis un certain temps à ces mesures dites « coupe-circuit ». Mercredi dernier, 11 vols de 10 compagnies aériennes ont été temporairement suspendus par les autorités de Hong Kong, notamment Cathay Pacific, Singapore Airlines, Ethiopian Airlines, Qatar Airways, KLM Royal Dutch Airlines, Air India, Turkish Airlines, Malaysia Airlines, All Nippon Airways et Scoot.
Fin mars, les autorités de Hong Kong ont déclaré qu’elles réduiraient de moitié l’interdiction de vol à sept jours pour les compagnies aériennes transportant par inadvertance trois passagers infectés ou plus. Les autorités de Hong Kong appellent cette mesure un « mécanisme de suspension des vols ».
Tant Hong Kong que la Chine continentale restent largement interdites aux non-citoyens et aux résidents. Pour les voyageurs en mesure d’obtenir un permis d’entrée, le risque d’annulations et de perturbations causées par ces interdictions temporaires de vol est problématique. L’autorité chinoise de l’aviation civile exige des compagnies aériennes concernées qu’elles s’occupent rapidement des changements et des remboursements de vols.