Asiana Airlines qui a connue le crash de San Francisco en juillet dernier à annoncé qu’elle renforçait la formation de ses pilotes avec d’avantages d’heures sur simulateur de vol. L’avion qui s’était écrasé en juillet volait à une vitesse de 103 nœuds soit 191km/h lors de son approche, une vitesse beaucoup plus faible que la vitesse recommandée de 137 nœuds, soit 254km/h. Nombreux étaient ceux qui avaient mis en avant le manque de formation des pilotes, et notamment des jeunes pilotes. Il faut se rappeler que lors du crash, les pilotes ont demandé au personnel navigant de ne pas procéder à l’évacuation. Ils étaient en contact avec la tour de contrôle », a déclaré Deborah Hersman, présidente de la NTSB, lors d’une conférence de presse. « Le chef de cabine a alors fait une annonce au micro pour que les passagers restent assis », a-t-elle ajouté. « Au même moment, le steward qui était assis à la sortie 2L a vu des flammes à travers la fenêtre. Il a envoyé à l’avant de l’avion le steward qui était assis avec lui, pour qu’il avertisse les pilotes qu’il y avait un incendie et qu’il fallait évacuer. C’est alors que l’évacuation de l’appareil a commencé. La présidente de la NTSB a assuré que l’ordre de ne pas évacuer n’était pas forcément une preuve de négligence : « Les pilotes sont à l’avant de l’appareil, ils n’ont pas une idée complètement exacte de ce qui se passe à l’arrière, l’information doit venir du personnel de cabine. » « Vu de l’extérieur, tout a toujours l’air plus simple, et on peut avoir une vision différente de celle des personnes directement impliquées. Nous devons comprendre ce que [les pilotes] ont pensé, les informations qu’ils avaient, quelles sont les procédures, s’ils ont respecté ces procédures et si l’évacuation a été réalisée de façon opportune », a-t-elle insisté. Mais tout ceci ne serait pas arrivé si les pilotes, et notamment celui qui était aux commandes de l’appareil, avaient eu une formation finalisée, et notamment plus d’heures en simulateur de vol.