Les instruments de bord servent à présenter à l’équipage, en particulier au pilote, toutes les informations utiles au maintien en vol de l’aéronef, à la navigation, aux communications avec les infrastructures de la gestion du trafic aérien. Les instruments de bord sont regroupés selon leur fonction, éventuellement à proximité des commandes correspondantes :
pilotage : horizon artificiel, anémomètre, altimètre, variomètre, etc.
navigation : compas, ILS, VOR, GPS, etc.
gestion des groupes motopropulseurs : tachymètre, température et pression, etc.
gestion des télécommunications : radio, système d’intercommunication de bord, etc.
gestion des servitudes : consommation de carburant, tension et intensité électrique, etc.
accomplissement de la mission : instruments spécialisés.
Selon le type d’aéronef et le nombre de membres d’équipage les instruments sont regroupés sur des tableaux et, pour le pilote, sur le tableau de bord situé devant lui. Les quatre instruments de base sont toujours disposés de la même façon (en configuration de T basique) : l’horizon artificiel au centre, l’anémomètre à gauche, l’altimètre à droite, le gyro directionnel ou plateau de route en dessous. Cette disposition permet d’optimiser le circuit visuel au cours du vol. La disposition des autres instruments est variable mais respecte certains standards.
Sur les aéronefs les plus récents les instruments sont remplacés par des écrans rassemblant toutes les informations du T de base sur une seule surface de visualisation, les instruments conventionnels ne sont conservés qu’à titre de secours pour pallier une éventuelle défaillance des systèmes électroniques. Les écrans sont le plus souvent multifonctions, c’est-à-dire qu’ils sont prévus pour afficher l’ensemble des informations nécessaires à une phase de vol au gré du pilote. Originellement les écrans reprenaient les vues classiques des instruments analogiques. Ils sont progressivement remplacés par des visuels regroupant les informations selon des standards ergonomiques.
La complexification de la liaison entre le détecteur et l’afficheur augmente le risque de panne. C’est pourquoi les appareils les plus modernes conservent toujours des instruments de base de formule classique en secours.
Les avions civils peuvent utiliser des instruments mesurant des signaux reçus de l’extérieur, c’est le cas de tous les systèmes de radionavigation. Les avions militaires peuvent utiliser ces mêmes systèmes mais sont aussi équipés de systèmes autonomes permettant de pallier les risques de compromission des informations reçues.
Venez-vous familiariser avec tous ses instruments en effectuant une session de pilotage sur simulateur de vol professionnel.