Après que l’armée iranienne a lancé plus de 12 missiles sur des bases américaines en Irak dans la nuit du 7 janvier 2019, plusieurs compagnies aériennes ont décidé d’éviter les espaces aériens iranien et irakien en modifiant ou en suspendant leurs vols.
Suite à l’intensification des tensions entre l’Iran et les États-Unis, Korean Airlines, Thai Airways et LOT Polish Airlines ont pris des décisions avant même les événements de la nuit.
Les frappes aériennes iraniennes visant des soldats américains dans la région en représailles de l’assassinat de Qasem Soleimani ont remis en question la sécurité des vols encore plus loin.
Singapore Airlines a déclaré qu’elle adapterait ses plans de vol. « À la lumière des derniers développements dans la région, tous les vols SIA à destination et en provenance de l’Europe sont détournés de l’espace aérien iranien », a indiqué la compagnie aérienne dans un communiqué.
Qantas a également modifié son seul vol concerné, entre Londres et Perth, ajoutant plus de 40 minutes à l’itinéraire. Malaysia Airlines et China Airlines ont pris des décisions similaires.
Air France et sa société sœur KLM ont pris des mesures encore plus drastiques en suspendant leurs vols au-dessus de l’Iran et de l’Irak. « Par précaution et lors de l’annonce de frappes aériennes en cours, Air France a décidé de suspendre jusqu’à nouvel ordre tout survol de l’espace aérien iranien et irakien », a indiqué un porte-parole d’Air France. Lufthansa a également annulé son vol quotidien vers Téhéran.
Quelques heures après les attentats, la Federal Aviation Administration a publié des NOTAM interdisant les vols civils américains au-dessus de l’Irak, de l’Iran, simulateur Airbus du golfe Persique et du golfe d’Oman.
Parmi les pays du Golfe, Emirates a annulé ses vols vers Bagdad, en Irak. Le transporteur low-cost flydubai a fait de même mais a conservé ses routes vers Bassora et Najaf, dans le sud du pays.
Le matin du 8 janvier 2020, un Boeing 737-800 d’Ukraine International Airlines en route de Téhéran, Iran à Kiev, Ukraine s’est écrasé peu de temps après le décollage. Il n’y avait aucun survivant parmi les 176 personnes à bord. Bien que rien de certain ne relie l’accident à la situation actuelle, les spéculations s’accumulent.