À la suite du tir d’un drone américain commis par l’Iran le 20 juin 2019, plusieurs compagnies aériennes ont modifié leurs itinéraires ou suspendu leurs vols qui ont traversé l’espace aérien au-dessus du détroit d’Hormuz et du golfe d’Oman. Quelques heures après l’incident, la Federal Aviation Administration (FAA) des États-Unis a interdit aux exploitants américains l’aviation civile d’utiliser la zone de retenue d’eau de la région d’information de vol de Téhéran «en raison de l’intensification des activités militaires et des tensions politiques». Selon la FAA, l’avion civil le plus proche était exploité à moins de 45 km (83 km) du drone au moment de son abattage. À l’époque, United Airlines avait déjà suspendu ses vols entre l’aéroport de Newark et la ville indienne de Mumbai, alors qu’ils traversaient l’espace aérien iranien. Pour l’instant, la décision de la FAA ne s’applique qu’aux exploitants américains, simulateur avion mais d’autres compagnies aériennes ont également décidé de modifier le parcours de leurs vols ou de les annuler complètement.
KLM, Delta Air Lines, British Airways, Lufthansa, Qantas, Japan Airlines, Singapore Airlines et Malaysia Airlines auraient toutes modifié leurs opérations, en annulant des vols ou en détournant leurs appareils. Trump élimine une frappe aérienne à la dernière minute Dans un nouveau développement, Donald Trump a affirmé qu’il avait annulé une frappe aérienne au dernier moment après avoir été informée qu’elle entraînerait la mort de 150 personnes. L’opération devait cibler au moins trois sites iraniens, dont des radars et des batteries de missiles. Dans une lettre au Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, l’ambassadeur de l’Iran, Majid Takht Ravanchi, a affirmé que le drone américain était entré dans l’espace aérien du pays « malgré plusieurs avertissements répétés par la radio ». Le Corps des gardiens de la révolution iranien (IRCG) a affirmé avoir abattu un drone américain près du détroit d’Ormuz, dans le sud de l’Iran. L’information a été confirmée par un responsable américain. Les deux parties se disputent toujours l’emplacement du drone au moment de l’incident. CENTCOM, le commandement militaire américain pour l’Asie centrale et le Moyen-Orient, a publié une carte indiquant le lieu et la date présumés de la destruction de l’avion, indiquant que celui-ci «n’avait jamais violé l’espace aérien iranien».