C’est ce que nous aimerions de tout notre cœur. En effet, le futur musée Aeroscopia qui ouvrira ses portes à Toulouse en 2014 devrait inclure le simulateur de Concorde. Si tout se passe bien. C’est l’association Virtu’Ailes, crée dans ce but, qui rénove le simulateur de vol du Concorde depuis 2006, en collaboration avec Airbus. « Plus qu’une simple révision, il s’agit en fait une véritable rénovation plus profonde permettant d’interfacer le simulateur avec des ordinateurs actuels », explique Benoit Bonnard, de l’association Virtu’Ailes. « Le simulateur Concorde a été fabriqué suivant la technologie disponible en 1970. Les équipements n’avaient alors pas les même capacité, ni les performances d’aujourd’hui. Le principale problématique de Virtu’Ailes est d’adapter cette technologie aux ordinateurs actuels pour utiliser des programmes informatiques récents. » « Le cœur de la simulation du simulateur Concorde n’est plus utilisable de par la vétusté des calculateurs qui ont maintenant 40 ans. Ce sont donc des ordinateurs récents qui sont utilisés pour simuler les systèmes et finalement l’avion entier. L’équipe a choisi de travailler avec des écoles locales pour mettre en place des solutions afin de tester ses équipements, les instruments ou les logiciels mais aussi pour étudier les possibilités d’équivalences de composants électroniques. » « L’interface entre le simulateur et les ordinateurs récents est créée de toute pièce par l’association avec le soutien d’Airbus pour la réalisation. Cette interface permet de transformer un signal venant des ordinateurs (ethernet) en signal compatible avec le format attendu par le simulateur. Ceci passe par une phase conséquente d’analyse et d’étude. » Dans tous les cas, nous avons hâte de pouvoir admirer ce simulateur de vol à nouveau opérationnel, et de refaire renaître, même virtuellement, la magie de Concorde.