L’appareil de Lockheed Martin a réalisé ses premiers tests de décollage sur rampe de lancement. Cet essai, réalisé par un pilote d’essai de BAE Systems (la société britannique spécialisée dans les secteurs de la défense, de la sûreté et de l’aérospatiale), s’est déroulé sur la base aérienne de l’US Navy de Patuxent River (Etat du Maryland). Une étape obligée pour pouvoir intégrer les nouveaux porte-avions de la Royal Navy britannique.
L’année prochaine, les essais en conditions réelles du F-35B devraient d’ailleurs débuter à bord du HMS Queen Elizabeth, un bâtiment de 65 000 tonnes et 280 mètres de long. Il est arrivé à son port d’attache le 16 août dernier. Il a coûté 3,2 milliards d’euros et doit entrer en service en 2020. Le HMS Prince of Wales, deuxième porte-avions de la marine britannique, est déjà en cours de construction et fonctionnera sur le même modèle de décollage par tremplin.
Ce mode de décollage est extrêmement courant, car bien moins cher que d’autres solutions. Il nécessite également moins de maintenance que les catapultes (à vapeur ou électromagnétiques) des porte-avions français ou américains, par exemple. Les tremplins équipent de fait les porte-avions de la marine anglaise, mais aussi ceux d’autres pays comme la Russie et la Chine. L’Inde notamment, avec qui Dassault négocie actuellement un contrat de 57 appareils pour la Marine, privilégie également ce mode de lancement. Le Rafale a heureusement su prouver depuis longtemps qu’il était capable de s’envoler depuis un tremplin.
La version B du F-35 est capable de réaliser des décollages sur une courte distance et d’atterrir à la verticale. La version C est quant à elle véritablement destinée à un usage sur porte-avions : son train d’atterrissage a été renforcé, sa voilure est plus large et l’extrémité de ses ailes se replie afin d’optimiser l’espace sur le pont d’envol. Si vous souhaitez vous même piloter un F-35, vous pouvez le faire en simulateur d’avion de chasse. Venez tester!!!